Murin de Bechstein

Murin de Bechstein, Myotis bechsteini (Kuhl, 1818)

CODE Natura 2000 : E1323

Les colonies de Murin de Bechstein s’installent dans des trous d’arbre (photo : P. Jourde)

 

STATUT

  • Annexe II et IV de la directive Habitats-Faune-Flore CEE 92/43 - espèce de conservation prioritaire
  • Protégé au niveau national
  • Liste Rouge Mondiale : Vulnérable
  • Liste Rouge Régionale : Vulnérable

 

REPARTITION

  • En France : espèce largement distribuée mais généralement peu abondante.

Carte de sa répartition en France (Muséum national d’Histoire naturelle [Ed]. 2003-2006 . Inventaire national du Patrimoine naturel)

  • Sur le site Natura 2000 : fréquente potentiellement le site.

 

DESCRIPTION

  • Taille : 5 cm de long et 28 cm d’envergure.
  • Poids : 7 à 12 grammes
  • Pelage blanc sur le ventre et brun roux sur le dos. Très longues oreilles dépassant le museau.
  • Longévité : 21 ans

 

HABITATS FREQUENTES

Les colonies s’installent dans des trous d’arbre, voire des gîtes artificiels. Les adultes chassent dans un rayon de 2 km autour de la colonie, dans des bois caducifoliés, du bocage ou des zones de fourrés. Hiberne dans des trous et fentes d’arbres, rarement dans des fissures de cavité souterraines.

 

BIOLOGIE

Reproduction : les femelles se rassemblent en petites colonies composées de 10 à 40 individus, qui changent très régulièrement de gîte au sein de leur territoire (tous les deux jours en moyenne). L’accouplement a lieu de l’automne au printemps et la naissance du jeune de juin à juillet.

Hibernation : hiberne d’octobre à avril, dans d’étroites et profondes fissures où les animaux sont difficiles à repérer.

Technique de chasse : les Murins de Bechstein glanent leurs proies en papillonnant dans ou près de la végétation, du sol jusqu’à la couronne des arbres.

Alimentation : régime très varié composé de petits arthropodes :

  • mouches ;
  • chenilles et papillons ;
  • chrysopes ;
  • mouches.

 

En savoir plus... 

 

QUE PUIS-FAIRE POUR LE PRESERVER ?

 

- Localiser les colonies de reproduction, ou les faire lopcaliser par un expert

 

- Préserver les zones de reproduction et d’hibernation

 

- Maintenir de nombreux arbres creux, vivants, sénescents ou morts et favoriser la diversité des boisements (composition, structure, âge)

 

- Mettre en place un réseau d’îlots de vieillissement connectés

 

- Maintenir ou restaurer les habitats d’alimentation (bois, bocage, prairies)